Avec des cotons arachnéens dénichés à Sienne (eh oui !) et ces soies du Sri Lanka, trouvées dans une vide-grenier, très fines et très difficiles à travailler (d'où le prix dérisoire, la vendeuse-brodeuse avait renoncé...), soigneusement enroulées sur des tronçons de bambou (une merveille de travail... mais par quelles petites mains et dans quelles conditions ?) ,
que prépare-t-elle ? Dans la cabane, Bambou est perplexe !
Oh ! la futile, l'inconstante, la versatile, l'incorrigible coquette, encore et encore un bijou !
Celui-ci est plus conséquent, deux ou trois fois plus volumineux et plus rapide à crocheter car il est en viscose, crochet 3 mmm, pour les fleurettes en ribambelle, 1,5 mm pour le picot et les petites boules. Comptez quelques bonnes heures de boulot, et en plein jour si votre vue baisse...
Préférez-vous la version sans picot, plus sobre, plus "nude", ou la version précieuse (ridicule?) et "froufroutante" ? J'attends votre avis ! (et puis, miroir, mon beau miroir, Clotho la marâtre n'a "même pas peur" de vous montrer qu'elle n'a plus depuis des lustres un col de cygne, virginal et marmoréen, mais haut les coeurs... ou plutôt ... stupeur et consternation, comment faire autrement avec ces appareils qui ne trichent pas !)
quand je travaille des fils difficiles, pour les joints j'utilise un point de colle pour que ça tient bien. Cela ne pose pas de problème(reste lavable et ne bouge pas), il n'y a que moi qui le sais et reste parfaitement invisible, alors à mon avis pour les bijoux c'est parfait ... j'aime toute les versions, dépend de météo de jour ... toutes sont belles ... sinon, si bijou et moi, faut que soit dingo, coloré, visible, elégeant et exubérant mais pas criant et délicat, à propos je ne vois rien de ridicule... vois-tu laquelle ?
Bisous: Gyorgyi, Parker, Bobodiou