carnets (suite) et hommage - cuadernos (continuación) y homenaje
Méli-mélo, en deux parties et une conclusion dont vous apprécierez la transition ...
1 - Grenade.
Pendant que P'tite Soeur bossait, moi, j'écumais Grenade par 43 degrés à l'ombre et seulement quelques "guiris" dans les rues...
Si on monte vers l'Alhambra par la Cuesta de Gómerez, on s'inflige un parcours touristique balisé de boutiques sans aucun intérêt. Mieux vaut s'engager dans les étroites ruelles du Realejo, emprunter les escaliers qui serpentent entre des demeures aux jardins clos de hauts murs, humer le parfum de la lointaine présence more.
Du haut de la voie du Realejo, dont les galets finissent par dessiner grenades et arabesques, on aperçoit le dôme de Santo Domingo avec ses nervures de tuiles vernissées.
C'est là, au pied même de la colline de l'Alhambra, dans un ancien couvent devenu Colegio Mayor pour jeunes filles bien dotées, qu'après quelques (més)aventures, j'ai été hébergée auprès de P'tite Soeur...
Hôte de marque, sans doute (!), et inattendu, de ma chambre tournée vers la Sierra Nevada, voici ce qu'au lever du jour je voyais :
Les nonnes me pardonnent... je crois que cette vue et les derniers névés au fond suffiraient à me faire monter aux cieux...
* * *
2 - Hommages.
Aujourd'hui, hommage aux abonnées qui m'écrivent fidèlement mais qui n'ont pas de blog. Hélas, les images ne me parviennent pas toujours, et il m'arrive aussi de les perdre en voulant les copier...
Ainsi, hommage à Valérie :
Valérie, les GM la connaissent, c'est elle qui a fait ça :
Joli, non ?
Hommage à Gyorgyi :
et hommage à Babouu dont je n'ai reçu que les chats, mais sur coussins bleus, s'il vous plaît !
Poilants, n'est-ce pas ? Personne n'est allergique, j'espère !
Les chats, justement... ils sont ce qui reste du mystère de l'Alhambra, l'âme des lieux. Ils surgissent des pierres, sans bruit. Ils vont là où nulle semelle made in quelque part ne s'est posée. Ils vous regardent de côté, s'immobilisent un instant, puis repartent, indifférents au brouhaha de langues et aux déclics des gros "Reflex" que de non moins gros bonshommes arborent au ras de leur ceinture. Ils savent sûrement ce que nous ne saurons plus jamais...