cuisine de famille - cocina casera
Vous l'aurez remarqué au moment des fêtes, dans les familles, les rôles sont bien distribués...
Tandis que j'avais les mains dans la poularde, le nez dans les morilles, les yeux sur le cadran du four, et la tête dans le bouillon du lendemain, P'tite soeur se la coulait sans doute plus douce à dénoyauter quelques olives. Il est vrai que son bocal de tapenade fut succulent. Aussi, au lieu de fourrer la bête, j'avais envie de mettre les pieds dans le plat. Qu'à cela ne tienne, il suffisait de prendre quelques minutes avant de lier la sauce pour fabriquer un cadeau "à message" :
D'accord, il vous fait penser à Dottie Angel, le tablier de cuisine. Parce que oui, ça ne se voit pas, mais c'est un tablier de cuisine. Copié... copié, reste à voir... Dans la famille, comme monsieur Jourdain faisait de la prose, ça fait belle lurette qu'on fait du Dottie Angel, de l'Emma Lamb, du Sarah London, du Digard, de l'Attic 24 et j'en passe, sans le savoir.
Si vous reconnaissez les coquelicots de Michael Miller vous ignorez sûrement tout de la nappe d'autel trouvée pour 2 euros dans le vide-grenier de Bonnieux, de la blouse de ménage du temps où belle-maman avait (presque) la taille mannequin, et du rideau de la chambre de bébé de Princesse seconde, le grand machin qui porte si bien les trucs ringards de sa maman.
Et vous connaissez l'adage, in cauda venenum, j'ai gardé pour la fin, c'est à dire pour l'envers la flèche empoisonnée, celle qui va droit au coeur, pan ! en plein sur la poitrine de la frangine : le nom de ma ligne de tabliers à moi, bien à moi !
Mais il se fait tard dans l'année, aussi, comme l'on dit ici, il est temps que je vous le souhaite :
et... psssttt : elle le porte, oui elle le porte, la preuve :