chemins de traverse - de rodeos y atajos...
Si j'avais pris ici plutôt que là, aurais-je vu le délire des convolvulus qui piquent de leur vieux rose les talus d'herbes fines, ni les roses puissants des gesses tendues comme des lèvres vers un baiser charnu ?
Si j'avais renoncé à passer près du cabanon de pierre, qu'en serait-il de l'ivresse à jeun, sous le tilleul en fleurs ? et l'abondance de l'aigremoine ? les tapis d'achillées ? l'anthémis et l'immortelle qui déjà épicent l'air sous le soleil du matin ?
Non, mes chemins de traverse ne sont jamais des raccourcis.
En attendant mercredi 13, 13h, ICI,
Une toute petite bricole pour donner deux ou trois centimètres à un T-shirt frisant trop le nombril :