belles parures - ricos adornos
Enfants, nous tressions des couronnes de lianes et enfilions des étoiles de bourrache pour en faire des parures... Nous étions princesses. Il suffisait de rien.
Avec des riens encore, des chutes qu'on ne peut pas jeter, quelques perles colorées qui deviendront peut-être colliers.
Le point-arrière ferme directement la perle, il donne plus de relief qu'un point-avant. Afin de ménager le trou, on enroule sans pitié autour d'un crayon qui souffre le martyre, on serre bien :
Et puis, il y aurait ce qu'on ramasse au bord du chemin, des feuilles que les amies sèchent précieusement et vous envoient. Elles donneraient peut-être de fins pétales, ces ailes de libellule que revêtent les minuscules fées des bois, et là, si richement parée, si légèrement vêtue, vous vous endormiriez sous un sureau en fleurs et qui sait qui viendrait vous réveiller ...
(Ok, j'en entends quelques-unes qui font bzzz, bzzz et font la mine du gros bourdon !)