crochet

                                                                Jouons encore un peu. Couleurs, matières.                                                  ... [Lire la suite]

" Il lui faudrait comprendre pourquoi toujours le même damier, quelquefois ébauché, parfois envahissant, structure malgré elle les fonds de ses tableaux, ouvre des sols fragiles, des vestiges d’intérieurs, comme de lieux effondrés qui eurent leurs assises et dont elle se souvient quelquefois au matin, au sortir du sommeil. Elle signe rarement, mais ces damiers, comme d’improbables mosaïques, toujours l’identifient." Muriel Daumal. La Paix d'Izri. Difficile de s'arrêter, c'est un travail obsessionnel qui répond... [Lire la suite]

                            Il y a quelques jours, nous en étions là... Mais aujourd'hui, nous y voici !                                                                      ... [Lire la suite]

Au bout de tant d'années, j'ai perdu l'impatience et il ne me plaît pas de montrer un travail en cours de réalisation. Cependant... Défi parce que je travaille avec de la récup et qu'il faut dédoubler les laines à tapisser, voire recommencer l'opération pour obtenir les chinés. Défi parce que le tour est en lin, pas si facile à travailler, et le mini carré n'en sort pas très souple. Défi aussi, parce qu'il s'agit de répondre à l'envie folle qui nous saisit, mine de rien, sur le blog collectif des "granny maniaques", de... [Lire la suite]

" Encore une fois elle est tombée dans le piège, telle une rombière oisive parfumée de Guerlain, et colle avec Bonnard son œil à la serrure. Elle frôle, elle se vautre aux douces tavelures, elle est de Marthe le ventre et de Bonnard la main, la bouche languissante dessinant les marbrures, l’obsession de ce corps sans cesse réinventé. Mais elle pourrait aussi n’être que cette fracture, ce fragment de carreaux à l’angle des baignoires, le radiateur en fonte, le miroir embué. Elle connaît tous les instants du regard indiscret, et... [Lire la suite]

Tandis que la Camargue et la Provence ne sont plus que des provinces désolées du détroit de Bering, tandis que le jardin s'épuise sous la neige...                                                        une brise printanière souffle dans l'antre où dansent des Sybilles...                 ... [Lire la suite]

En attendant, peut-être, de nouveaux jeux textiles, sans crochet, rassembler ici quelques-unes des réalisations de l'année, des écharpes exclusivement, celles qui n'ont pas été offertes et qui datent d'avant la création du blog.  Il neige et la lumière n'est pas très bonne pour la couleur.                                                       ... [Lire la suite]

Souffle et pneuma... Ô larmes de Vénus penchée sur son amant... éphémères anémones nées du sang d'Adonis, et qui ploient sous le vent. Clotho les aime passionnément, et pas seulement rouges, elle en guettera jusqu'au printemps l'éclosion. Elle offre ces corolles à une très vieille amie, éternelle jolie femme, plus douce encore sous ses cheveux blancs ...                                         ... [Lire la suite]

Corolles frivoles, encore et toujours, pour cols frileux et audacieux. Tourne la manivelle, chante la ritournelle... des mètres de tricotin, zéphyr et fils de soie, le chiné m'importait, crochet n° 3. Fleurs aux pétales destructurés, au gré de l'inspiration. A porter n'importe comment, chichiteuses du nickel-chrome s'abstenir.                                              ... [Lire la suite]

Quand les branches se dénudent, et que les yeux se perdent dans le lacis des branches, troublantes sont alors les arabesques de la broussaille, frêle ossature du désordre.  C'est la saison où me revient ce conte, Fleur d'Epine, que je lisais, le soir, à mes enfants. Un avatar de la Belle au Bois Dormant... Fleur dormait dans son cocon d'épines où des princes déchiraient leurs mains nues.                                ... [Lire la suite]