quien va a Sevilla pierde su silla...
S'il ne fallait garder qu'une image, ce serait celle-ci, l'ivresse de ces bleus volubiles sur les murs blancs...
Voici donc venu le temps du retour et selon l'adage, "quien va a Sevilla pierde su silla", mot à mot : qui va à Séville perd sa chaise, autrement dit : "qui va à la chasse, perd sa place". Eh bien non ! conjurons le dicton et armons-nous d'idées, de fil et d'aiguille courbe, c'est parti pour la récup !
et n'ayons crainte d'ailleurs d'y sacrifier un authentique Aubusson ! (le bouquet de roses...)
Des carcasses comme celles-ci, vous en trouverez à la pelle, mais vous les rendrez uniques.
Princesse seconde peut donc déménager vers des contrées plus froides avec de quoi s'asseoir et retomber sur ses pattes, elle ne perdra pas sa place.
Et puis...
j'ai rencontré Luysy, pile à l'endroit on l'on glisse sur l'eau, pris entre deux côtes, les yeux rivés au nord sur les ruines romaines, au sud sur Tanger et bien plus loin, l'Atlas, mais si près... si près que c'en est déchirant.
Une émotion qui tenaille toujours.
Et si le Détroit se vidait, pense-t-on, si la mer se mettait à s'ouvrir comme elle le fit, dit-on, dans un certain Livre que nous ne partageons pas avec ceux de l'autre rive, ceux d'un autre Livre... combien de galères, combien de vaisseaux, combien de pateras et de rafiots gonflables, combien de capitaines, de marins, d'otages, ô combien de corps habités d'un espoir à nos portes brisé, combien de tout cela trouverait-on échoué sur le fond ?
Luysy, donc, y sus dos princesas, manitas de sevillanas...
Luysy qui vous propose d'ailleurs de fêter avec elle les deux ans de son blog, allez donc voir un peu !
Quant à moi, je vous retrouverai sur couleur clotho pour une première toute petite fournée !